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Page:Féval - Les Habits noirs, 1863, Tome II.djvu/346

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— Il a été loin, un moment…

— Jusqu’à Sainte-Pélagie, oui ! »

Troisième chapelle : mêlée :

« Les convenances… Le baron est bien aise d’avoir avec lui un homme qui a fait partie de plusieurs assemblées. Ça et ça… et ça !

— Vous saviez de quoi il retournait entre lui et le colonel ?

— Voyons, monsieur Cotentin, est-ce une mauvaise plaisanterie, l’histoire de ces Habits-Noirs ?

— Il y a de ça… et de ça. Mes hautes relations me mettaient à même… Mais il ne m’est pas permis d’être indiscret. »

Quatrième chapelle, dessus du panier :

« On est bien aise de voir ce monde-là de près.

— Une fois en sa vie. C’est curieux.

— Mais c’est un succès. J’ai aperçu la marquise.

— Et la vicomtesse, et tout l’hôtel de X !

— C’est un succès !

— Seulement, il y a trop de gens de la cour citoyenne.

— On les souffre bien au théâtre ! »

Cinquième chapelle, petit coin humble et venimeux :

« Quoiqu’il ne soit pas aimé, dans ce pays-ci, j’ai cru devoir accepter l’invitation.

— Mon pauvre Blot, lui, avait poursuivi plus d’un billet. Vous verrez que ça finira mal tous ces embarras qu’il fait : dépenser des cent mille francs pour souhaiter la fête d’une petite fille !

— On colporte déjà des histoires.

— C’est tous brigands, maintenant ! Vous ai-je dit que dimanche, dans la voiture, j’en ai été pour ma tabatière, mon foulard et mon porte-monnaie ?… Ah ! »

Ceci était un cri. Mme Blot, rentière, avait cru re-