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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/135

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Qui n’a gémi parfois du plus profond de son cœur, en voyant cette ignoble menuiserie qu’un pasteur rougeaud et frileux fit élever, quelque jour d’hiver, au centre même de la nef royale de Westminster ! Londres avait là un de ces joyaux sans prix dont tout un peuple tire orgueil. L’Anglais, pour qui la vanité est si douce chose, pouvait dresser la tête et se complaire en lui, lorsque son regard enfilait ces longues voûtes étendues au dessus de tant de merveilles.

Oh ! c’était vraiment beau, et digne, et splendide, — mais il y faisait froid. L’église, trop petite autrefois pour la foule des catholiques, devenait bien grande pour le demi-cent d’épiscopaux qui viennent là, deux fois