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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/134

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bourgeois aménagements de l’architecture anglaise, laquelle n’a qu’un seul plan pour tout édifice, qu’il soit basse-cour, palais ou chapelle, avait bouleversé comme à plaisir tout l’intérieur de sa maison. Chez lui, on voyait de larges escaliers de marbre comme en Italie, et non point de ces raides échelles cirées et recouvertes d’un maigre tapis que les lords semblent avoir empruntées aux magasins cossus de Fleet-Street. L’ornementation intérieure affectait ce style large et harmonieux qu’on admire à Paris ou à Gênes, et qui semble inconnu chez nous, où le comfortable étoufferait les inspirations du beau, lors même que le protestantisme n’étendrait pas sur toutes choses extérieures le lourd et stupide niveau de son hypocrisie puritaine.