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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/17

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La porte s’ouvrit. Mistress Gruff entra, munie de son plus avenant sourire et accompagnée de master Gruff, dont le visage renfrogné semblait enduit d’une couche toute nouvelle de mauvaise humeur.

Mistress Gruff portait un potage ; master Gruff tenait à la main une cruche de scotch ale (bière d’Écosse), dont la mousse eût réveillé le sentiment national chez un lowlander défunt depuis trois jours.

— Eh bien ! mes belles demoiselles, dit mistress Gruff avec une révérence aimable, le laird se fait attendre ce soir. Il nous avait promis d’être de retour à six heures au plus tard… C’est étonnant.