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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/176

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dres d’autres pairs d’Angleterre privés d’héritiers mâles et ne possédant qu’une fille.

Le marquis ne répondit pas tout de suite. Il fit un ou deux tours de chambre et revint se placer devant Moore.

— Si vous aviez réussi à empoisonner Perceval, dit-il, je vous jure sur l’honneur que je vous aurais fait pendre.

Moore tressaillit si visiblement, qu’il eût été manifeste pour tout observateur que la menace n’était pas une vaine rodomontade.

Rio-Santo se jeta nonchalamment sur l’ottomane.

— Mais vous n’avez pas réussi, reprit-il ; je vous fais grâce.