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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/193

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Le prince ouvrit la bouche et regarda Rio-Santo avec de grands yeux ébahis.

— De trois cents à trois cent cinquante mille, acheva tranquillement ce dernier ; — j’ai les bordereaux dans ma caisse… Je suis sûr que Votre Grâce aura le bon goût de ne me point donner un démenti.

— Non, monsieur… non, sur ma parole ! dit le prince avec agitation ; — Sa Majesté m’avait, en effet, chargé… C’est une chose incroyable ! Soyez persuadé que mon intention… Mais, par le nom de l’empereur, vous avez donc un ambassadeur à Saint-Pétersbourg, monsieur ?

Rio-Santo s’inclina gracieusement, en signe d’affirmation.