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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/220

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— Oserais-je vous demander pourquoi, milord ?

— Parce que, monsieur le marquis, répondit Tolstoï dont le petit œil lança un rapide éclair de méchante moquerie, — parce que je suis un homme positif et non point un poète ; parce que, malgré tout mon désir de vous être agréable, je ne puis voir dans votre plan qu’une très ingénieuse utopie, et que l’ambassade russe a mission de s’occuper exclusivement de réalité.

— Ainsi, vous me refusez votre concours, milord ?

— Vous m’en voyez sincèrement désolé, monsieur le marquis… Votre rêve, exécuté,