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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/236

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un mystère étrange sous ce titre de princesse, porté par une enfant, hautaine il est vrai, et noble, et superbe, et sachant soutenir comme il faut l’aigrette de diamant qui pesait sur sa noire chevelure, mais étrangère à ces mille façons convenues, à ces toutes petites règles qui sont la syntaxe de la grammaire mondaine ; un mystère aussi sous ce veuvage d’une vierge : car Susannah était vierge d’âme et vierge de corps ; lady Ophelia ne pouvait l’ignorer : elles avaient si souvent et si longuement parlé d’amour !

Et, tout en respectant le secret de Susannah, lady Ophelia s’en était fait une idée assez voisine de la réalité, pour entrer de plain saut dans la conscience de la belle fille, pour