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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/245

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ne ressemblait point encore tout à fait à celles que nos ladies partagent fraternellement avec leurs femmes de chambre, mais elle n’affectait plus déjà cette bizarrerie audacieuse et presque théâtrale qui fait ressortir la beauté, mais en diminue le charme. Ses riches cheveux noirs roulaient leurs molles spirales le long de sa joue, retenus seulement par derrière au moyen d’un peigne d’écaille. Une robe de soie noire, fermée, emprisonnait les contours exquis de son sein et ne laissait place autour du cou qu’à une étroite fraise de dentelles.

Cette mise simple, à laquelle Susannah donnait une ravissante élégance, lui rendait en retour la jeunesse que cachait le luxe de