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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/246

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ses autres parures. C’était bien maintenant une jeune fille. Quelque chose de doux, de tendre, de rêveur, courait autour de son front penché.

Vous l’eussiez mieux aimée ainsi.

Mais elle était si belle ! On l’aimait mieux toujours chaque fois qu’elle se montrait sous une face autre que la veille, parce que tout en elle était noble, gracieux, parfait et plein d’un irrésistible attrait.

Le livre qu’elle tenait demi-fermé dans sa main était un volume de Goldsmith, et son doigt tendu marquait la page où mistress Primrose[1] pleure sur la fuite de sa fille.

  1. The Vicar of Wakefield. (Le Ministre de Wakefield.)