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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/257

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même temps que son cœur : elle était sur le point de tout révéler à cet homme qui avait le droit de tout savoir. Mais ne lui avait-on pas dit que le danger n’était pas sur elle seule, et que le glaive mystérieux de l’association menaçait aussi la tête de Lancester ?

Elle se taisait, certaine que, quelque part autour d’elle, il y avait une oreille ouverte pour entendre. Cette obsession tuait sa joie, empoisonnait ces instants que la présence de Lancester emplissait de tant de bonheur ; mais elle ne pouvait point se plaindre, et cachait, elle si hautaine et si franche, sa peine sous un sourire.

Sa souffrance ne devait point s’arrêter là. Lancester lui demanda sa main. Elle fut heu-