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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/256

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front d’un mourant avait fait couler bien des larmes…

Alors sa fière nature, soudainement révoltée, lui conseillait de jeter bas cette occulte tyrannie et de la fouler aux pieds. — Mais elle aimait tant ! Ces hommes, si puissants, qui avaient amené Brian de Lancester à ses genoux, ne sauraient-ils pas la briser après l’avoir élevée ! Et d’abord qu’était-elle sans eux, sinon toujours la malheureuse enfant n’ayant d’autre ressource que la mort ?

Mourir ! maintenant qu’elle avait goûté au bonheur !…

Elle n’osait pas. — Bien souvent, lorsque Brian était près d’elle, sa bouche s’ouvrait en