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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/261

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cieusement et comme au hasard. Puis, parmi leur harmonieuse confusion, une mélodie s’éleva, pure, suave, religieuse.

Puis encore la voix de Susannah, suave aussi et plus pure que les notes limpides de l’instrument, maria son timbre merveilleux à l’harmonie. La chambre s’emplit d’un ravissant concert.

Elle disait un de ces chants d’Italie si plein de piété mystique et d’ardente prière, que nous ne savons ni faire, ni chanter, ni peut-être sentir, nous autres fils de la Tamise, assourdis par les brouillards et assourdis davantage par les grotesques psalmodies de nos temples. En chantant, elle oubliait sa tristesse, et, se laissant aller à la poésie de