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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/332

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qu’on voit dans les parcs du roi. Il n’y avait que cela dans le jardin.

J’étais toute petite. — Du plus loin que je me souvienne, je me vois, jouant sur le gazon, au pied des grands arbres qui, plantés en rond, me cachaient les maisons environnantes et ne me laissaient apercevoir que le ciel gris de Londres et parfois le soleil, empourpré par le brouillard.

Je jouais seule, toujours seule. — Il y avait des jours où, à travers les carreaux de nos croisées, je regardais, en pleurant, les jeunes filles qui riaient et se poursuivaient gaîment sur la belle pelouse du square. Comme elles semblaient heureuses, ces jeunes filles ! leurs jolies joues roses souriaient toujours, et j’en-