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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/333

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tendais derrière le grillage de ma prison leurs petits cris joyeux.

J’étais triste. — Une ou deux fois, dans ce temps, je me souviens d’avoir pleuré amèrement, en devinant les bonheurs de la liberté. Mais je me résignai bien vite. J’étais forte, milord, plus forte qu’à présent, et je me consolais en pensant que ces jeunes filles auraient bien voulu peut-être vivre dans les salons dorés de mon père.

Je ne sortais jamais. — Il n’y avait dans la maison que mon père, une presbytérienne, nommée Tempérance, qui s’enivrait du matin au soir, et un domestique nommé Roboam.

Roboam était muet.