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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/336

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Roboam servait à table. Son mutisme n’était pas une infirmité de naissance, car il portait sur son visage ces traces d’une mutilation barbare, que j’ai pu remarquer plus tard en Orient, chez les malheureux dont se servent les musulmans je ne sais pourquoi, et les juifs pour leurs secrets sacrifices.

C’était, du reste, un véritable esclave. Mon père le battait. — Il a fait pendre mon père.

Vous connaissiez mon père, milord. Je vous ai vu souvent venir dans la maison de Goodman’s-Fields. — Mais vous y vîntes seulement bien des années après l’époque dont je vous parle. Ismaïl Spencer était alors un jeune homme. Je ne puis me souvenir de lui qu’avec un sentiment de terreur. Je crois voir