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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/335

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Maintenant que j’y songe, c’étaient sans doute des vers pris au hasard dans quelque ballade écossaise.

Tempérance n’eut garde de recommencer. Mon père lui faisait peur ; chaque fois qu’elle l’apercevait, elle tremblait comme la feuille, et ses joues rougies par le gin devenaient pâles. C’était une grande fille aux membres masculins, à la physionomie hébétée. Son travail se bornait à m’habiller et à mettre en mouvement la balançoire où je me berçais durant des demi-journées entières sous les chênes du jardin.

Le reste du temps, elle buvait ou elle dormait. Je crois que c’était une créature sans fiel et capable d’une bonne action.