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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/338

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petits morceaux de bois dur dont j’appris la destination plus tard. Tempérance buvait du genièvre jusqu’à ce qu’elle tombât, inerte, sur le parquet.

Moi, je courais sous les grands arbres avec ma biche. — Je ne vous ai pas passé de ma biche, Brian, ma pauvre Corah, qui était si douce, si belle, et qui m’aimait tant ! mon père l’avait amenée dans notre petit jardin, et Roboam lui fit une cabane en planches. J’eus bien peur d’abord, mais Ismaïl me poussa près d’elle et Corah se coucha, si gracieuse, à mes pieds, que j’osai tendre ma petite main pour la toucher.

Corah lécha ma main. — C’était la première fois de ma vie que je recevais une caresse. Je