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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/341

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Puis, lorsque le sommeil vint, je rêvai que je jouais, moi aussi, sur le gazon d’un beau square, avec des jeunes filles que j’aimais et qui m’aimaient.

Susannah s’arrêta pensive. Brian, qui jusque-là l’avait écoutée avec un muet étonnement, profita de ce moment de silence.

— Vous n’avez donc point connu votre mère, Susannah ? demanda-t-il.

— Non, répondit la belle fille ; mon père m’a parlé d’elle… c’était pour m’exhorter à la haïr…

Brian fît un geste de surprise.

— Haïr votre mère ! répéta-t-il ; — mais