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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/346

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envers moi et que je ne méritais pas votre amour, Susannah… Continuez, oh ! continuez à me dire votre vie… Je commence à comprendre ce que vous êtes… je commence à deviner ce mystérieux et divin travail qui a fait croître un ange là où l’on n’avait jeté que des semences infernales…

— Hélas ! milord, dit Susannah en secouant la tête, vous ne vous souvenez donc plus que je suis une malheureuse esclave entre les mains de gens pervers et forts, — un instrument funeste…

Brian lui prit la main et l’interrompit en souriant.

— Vous êtes une pauvre enfant trompée,