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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/356

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et vague… La vérité revient, Brian… la vérité qui navre et qui désespère… ce n’était qu’un rêve !

— Je ne puis croire… commença Brian.

— Écoutez ! lorsque cette bouche amie toucha mon front, je poussai un cri de joie et je tendis mes petits bras afin de rendre étreinte pour étreinte… Hélas ! mes bras se refermèrent sur le vide. — Il n’y avait plus au dessus de moi de belle dame penchée pour me donner un baiser. — J’ouvris les yeux : une obscurité profonde était dans la chambre.

J’entendis s’éloigner, il est vrai, un pas furtif, mais ce devait être Tempérance.