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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/357

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Presque aussitôt la voix menaçante de mon père éclata à la porte du corridor. Je ne pouvais comprendre ce qu’il disait parce qu’il parlait à Tempérance dans une langue à moi inconnue. J’ai su depuis que c’était le patois de l’Irlande occidentale. — Tempérance répondait d’une voix tremblante. Ismaïl menaçait toujours.

Enfin, la pauvre fille poussa des cris perçants, et, parmi les cris, j’entendis la main de mon père retomber sur elle lourdement et à plusieurs reprises.

Quand on ralluma la bougie, je vis Tempérance étendue sur le parquet, le visage sanglant et tuméfié. — Ismaïl la frappait souvent