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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/108

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— Je le veux !

Il y eut un instant de silence après ce mot, prononcé par Brian d’un ton si plein d’autorité impérieuse et de péremptoire confiance, que le comte baissa la tête en murmurant d’inintelligibles refus.

— Ne le faut-il pas, milord ? reprit Lancester au bout de quelques secondes ; — comme elle est la meilleure, la plus sainte, la plus belle, ne doit-elle pas être aussi la plus brillante, la plus enviée, la plus heureuse ?… Ah ! ne pensez pas que tout votre or puisse suffire à me rendre digne d’elle !… Si je vous le demande, c’est pour qu’aucune splendeur ne lui manque, c’est pour qu’elle marche l’égale en noblesse et en fortune de toutes ces femmes