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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/109

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sur qui Dieu lui donna tant d’infinies supériorités… Milord, nous sommes les fils d’un même père. Vous avez joui un temps sans partage de la fortune commune : à mon tour désormais !

— Les lois sont pour moi, bégaya le comte, pris d’une sérieuse épouvante ; — les lois me protégeront…

— Non, milord ; entre nous deux les lois n’ont rien à faire… Pensez-vous donc que j’aie l’intention d’user de violence envers Votre Seigneurie ?… Fi, Godfrey ! ce serait pitoyable ! les lois alors interviendraient en effet, et vous couvriraient de leur aveugle égide… Ne sont-elles pas faites pour cela ?… Nous sommes deux frères. L’un de nous est usé par le vice ; les