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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/135

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sance, un énergique mouvement de joie. C’était difficile, White-Manor, n’est-ce pas ? Sur la planche même de l’échafaud, en face du cercueil ouvert qui attend votre cadavre, on ne peut guère…

Tyrrel souriait, mais il était pâle.

— Eh bien ! reprit-il avec cynisme, à force de chercher, nous trouvâmes un moyen, Moore et moi, de narguer la potence et de me rendre heureux, la corde au cou… Il y avait un misérable coquin de par le monde, que j’avais traité long-temps en esclave et qui avait fini par me trahir… Roboam, c’était son nom, milord, se repentait amèrement du mal qu’il m’avait fait. J’étais certain que, sur un geste d’appel, il renverserait tout obstacle