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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/179

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C’était un terrible champion que Brian de Lancester. Les premiers policemen qui se présentèrent pour l’attaquer furent lancés jusqu’au bas des marches par le robuste poing de l’excentrique, qui martela leur poitrine comme un fléau de plomb. D’autres montèrent à l’assaut et tombèrent à leur tour, le visage sanglant, l’estomac fêlé. Chaque fois que le poing de Brian quittait la parade, chaque fois que son bras musculeux se tendait avec l’élasticité soudaine d’un ressort de métal, un homme était violemment précipité sur le trottoir et ne se relevait point. Les rangs des assaillants s’éclaircissaient, leur ardeur diminuait. Tyrrel était obligé de les pousser de force, et le médecin répétait en suivant la lutte avec beaucoup d’intérêt :