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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/218

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traire avoir donné une vie nouvelle à leurs deux enfants. Betsy travaillait tant que durait le jour devant sa fenêtre, en chantant bien gaîment, et, le soir venu, elle allait porter son ouvrage à l’exploitation de modes de High-Holborn. Jamais on ne l’avait vue si contente. Quant à Fergus, il travaillait, lui aussi, courageusement, lisait à ses heures de repos et gagnait déjà quelque argent dès le second mois de son séjour en Angleterre.

Il était, à vrai dire, le seul soutien de la famille, car l’industrie de M. O’Breane devenait à Londres tout à fait inutile. Aussi le plus cher espoir du digne couple était-il, à l’aide de Fergus, d’amasser la somme nécessaire pour retourner en Irlande. — On emmènerait Betsy