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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/219

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qui épouserait là-bas quelque honnête catholique ; on reprendrait une ferme, et Fergus, qui ne valait rien pour travailler la terre, et qui semblait, le pauvre garçon, pouvoir devenir bon à quelque chose lorsqu’il s’agissait de livres et autres bagatelles, resterait à Londres, où Dieu le protégerait…

Mais l’argent venait bien lentement. M. O’Breane fut pris à la longue du mal du pays, si mortel pour les irlandais, et mistress O’Breane, par une mystérieuse affinité, se sentit également dépérir. Il y avait plus de vingt ans que ses joies comme ses souffrances étaient celles de son mari.

Fergus, qui avait compris tout de suite, et avec une intelligence bien au dessus de son