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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/223

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On attendit. Betsy ne revenait point. — Betsy ne devait point revenir.

Ce fut, dans la pauvre maison, une nuit de désespoir et de larmes. Mistress O’Breane étouffait ses gémissements ; Chrétien, dont la fièvre exaltait la colère, se répandait en invectives folles et accusait l’Angleterre de la perte de son enfant.

Car le matin approchait. Betsy était perdue.

Fergus gardait le silence. Il se tenait à l’écart, pâle, les sourcils froncés, respirant à peine.

Lorsque le jour parut, il embrassa sa mère et serra la main de son père.