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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/233

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heureux et paisible sommeil. Fergus la baisa au front et sortit pour aller chercher un prêtre.

De telles journées comptent pour de longues semaines dans la vie d’un homme. Lorsque Fergus se retrouva seul, après avoir accompagné pieusement son père et sa mère à leur dernier asile, il sentit éteinte ou assoupie en lui la fougue juvénile de l’adolescence. À sa place, brûlait au fond de son cœur une ardeur grave, sérieuse, puissante, et portée vers un but unique : l’obéissance aux dernières volontés de son père.

Dès lors commença pour lui une vie de labeur incessant. Enfant, il se prit corps à corps avec le gigantesque, sinon l’impossible.