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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/234

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Il étudia, soutenu par une activité patiente et chaude à la fois, les rouages compliqués de la constitution britannique. Il disséqua le colosse afin de bien voir où était son cœur. Il essaya chacun de ses muscles, compara les mille artères qui lui portent la vie, reconnut les endroits faibles, mesura les plaies déjà saignantes qui s’ouvraient çà et là sur son corps, et se fit, par la seule énergie de sa volonté, puissamment expert en ces choses de haute politique qui éblouissent souvent l’intelligence exercée des hommes d’état les plus habiles.

Et pourtant il garda le silence. Aucun pamphlet ne tomba de sa plume. — Que voulait-il donc faire de sa science ?