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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/256

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C’était un homme d’aspect intelligent et distingué, mais froid. Ses manières faisaient contraste avec les façons abandonnées et le joyeux sans-gêne d’Angus. L’opinion générale lui donnait, parmi beaucoup d’autres mérites, une haute franchise et une entière loyauté, mais cette franchise était peu communicative et ne se jetait point à la tête du premier venu. Il remplissait les fonctions d’avocat-plaidant (barrister) près les cours de justice de Glasgow.

Quant à Mary Mac-Farlane, pour peu que le lecteur se souvienne de certain portrait suspendu entre deux fenêtres dans cette pièce d’Irish-House que nous connaissons sous le nom de « la chambre du laird, » portrait représentant une jeune fille habillée suivant la