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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/257

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mode de l’époque de nos dernières guerres contre Napoléon, nous n’aurons besoin d’aucune description nouvelle. Mary était en effet l’original de ce portrait, merveilleusement ressemblant ; seulement Mary, était encore plus jolie, plus douce, plus souriante que son portrait. Elle allait avoir seize ans.

Fergus était là depuis un quart d’heure et ne l’avait point remarquée encore. M. Mac-Nab venait d’entrer, et sur le récit d’Angus, il avait adressé au jeune étranger de courtoises actions de grâce. Tout semblait être fini ; la froideur polie de Mac-Nab contrebalançait la chaude cordialité de Mac-Farlane, et Fergus, repris de son idée fixe, avait hâte de mettre fin à cette inutile distraction.