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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/286

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Cependant M. Hobson et M. Sinclair se trompaient. Fergus n’en avait pas assez. Après quelques secondes d’immobilité, il se releva. Son visage était livide, et, au milieu de cette pâleur, ses yeux rayonnaient un feu sombre.

Il ne se rua point comme naguère à la rencontre de son adversaire ; il le mesura un instant du regard et s’avança vers lui à pas lents, les bras pendants, le corps et le visage complètement découverts.

Un frémissement de curiosité courut dans l’assistance. Chacun s’arrangea pour voir mieux et ne rien perdre du dénouement, car il était évident pour tous que l’athlète allait pouvoir choisir une partie vulnérable. — Il y avait à espérer mort d’homme.