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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/287

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Le regard de Godfrey devint en effet attentif, et se darda, perçant, sur le point où la poitrine cède et se creuse en rejoignant l’estomac.

Fergus avançait toujours. — Godfrey visa et frappa de toute sa force. L’un de ses poings attaqua la poitrine de Fergus, qui rendit un son creux, effrayant à entendre, l’autre toucha la naissance du front, et fit jaillir en gerbes de minces filets de sang.

À la stupéfaction générale, Fergus ne tomba point sous ce double coup. Il ne chancela point ; il ne recula point. Le choc s’émoussa sur sa chair comme s’il eût rencontré l’airain d’une colonne. — L’assemblée, dont l’avide intérêt était porté au comble, laissa échapper