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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/288

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un sourd murmure en le voyant debout toujours et droit et ferme, avec une étoile sanglante au milieu de son front pâle.

Godfrey lui-même s’attendait si bien à le terrasser encore, sinon à le tuer du coup, qu’il ne mit point sa prestesse ordinaire à ramener ses poings à la parade. Dans sa certitude du triomphe, il oublia la règle principale, le fondement de l’art. Quand il reconnut son erreur, il n’était plus temps de réparer la faute commise. Les deux mains de Fergus, — deux tenailles d’acier, — se refermaient sur ses bras qu’elles broyaient.

Le nobleman pâlit à son tour, car l’haleine de Fergus lui brûlait le visage, car les yeux de Fergus, ardents et sombres, fascinaient ses