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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/335

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un soupir de fatigue, les reins de Randal ne présentaient plus qu’une large plaie.

Il se releva, prit la lanière dans les mains du lascar et l’examina durant quelques secondes attentivement. Son visage gardait un calme extraordinaire et n’avait point perdu cette pâleur transparente et sous laquelle se montre un fugitif reflet, couleur de brique, teint d’une extrême délicatesse, que rougit la moindre émotion, et dont Van Dyck a laissé une immortelle et frappante reproduction dans son portrait peint par lui-même.

À cette occasion, le long matelot Paddy O’Chrane prit le diable à témoin, — le diable et ses cornes, — qu’il disait la vérité en met-