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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/360

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d’un intérêt réel sur ces traversées de condamnés. Rien ne leur manque en vérité, ou plutôt ils ont tout à profusion. L’état, qui leur fait ces loisirs, n’y va pas de main morte. Ce que chacun d’eux dévore en un seul repas suffirait à deux ouvriers robustes et pourvus d’un appétit normal. « Le dimanche, dit la revue précitée, on leur sert à dîner une livre de roastbeef et une livre de plumpudding ; le lundi, égale quantité de porc au milieu d’une purée de pois… Le vendredi, du bœuf, du riz et du plumpudding… À la nuit tombante, on verse à chacun d’eux une demi-pinte de vin de Porto… »

Que d’honnêtes gens, bon Dieu ! voudraient avoir un pareil ordinaire !