Aller au contenu

Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/368

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

sentait pour lui arrivait au délire, de même l’amitié qu’il inspirait s’alliait inévitablement au respect.

Il est un travers commun à tous les vastes esprits contre lequel Fergus eût échoué peut-être dès l’abord. Ceux qui rêvent de grandes choses ne peuvent s’aviser que de grands moyens ; or, les grands moyens sont souvent hors de portée tout autant que le but. Randal se trouva sur le chemin de Fergus pour lui sauver cet écueil. Il mit son sens pratique parmi les fulminantes théories de ce terrible poète qui rêvait la chute d’un empire comme on rêve un drame ou une tragédie, sans penser qu’ici-bas il faut à toute œuvre un point de départ, et que le symbolique fils de Dédale,