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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/98

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— Milord, reprit-il avec ce sans-façon sentimental des gens habitués à déverser le ridicule et à ne le point subir, — je vous demande pardon pour ma faiblesse : je suis amoureux… Vous ne souriez pas ?… Tant mieux ! je m’attendais à vous voir sourire… Je suis amoureux comme on ne l’est qu’une fois en sa vie, amoureux au point de sacrifier tout à mon amour, — tout, milord, jusques au but de ma vie entière !

White-Manor ne répondit point, mais son visage prit une apparence plus calme. Un espoir lui vint. La cuirasse d’un cœur qui aime a de nombreux défauts. White-Manor devint plus attentif et son œil éteint eut comme un éclair de pénétration hostile et cauteleuse.