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Page:Fabre - Chroniques, 1877.djvu/37

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BALS D’ENFANTS.


Montréal, 15 janvier 1862.


L’Écho a publié le premier jour de son nouveau règne, un excellent article sur les bals d’enfants, qui est venu répéter au public tout ce qui a été dit, il y a quelque temps, dans une retraite de dames, au Sacré-Cœur, par une religieuse éloquente et spirituelle. Une des personnes privilégiées qui assistaient à ces conférences, une de celles qui les écoutaient le plus avidement, les appréciaient le plus vivement, et se promettaient le mieux d’en pratiquer les enseignements, par l’entremise de ses neveux et nièces, héritiers et héritières, me les a rapportées avec enthousiasme, et m’en a donné, je crois, grâce à cet enthousiasme, un sentiment fidèle. Je regrette de ne le pouvoir ressaisir tout entier pour en faire part à mes lectrices.

Madame Trincano connaît et peint notre monde, comme si elle y vivait et le sermonne, comme si elle espérait le voir se corriger.