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Page:Fantasmagoriana (tome 1).djvu/254

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la tête de mort.

son aversion pour des dispositions aussi barbares. L’étranger s’en aperçut, et dit, en levant les épaules : « Chacun doit chercher à s’accommoder à sa position. J’ai trouvé que si l’on ne traitoit pas ainsi les gens de cette espèce, il n’y avoit pas moyen d’en venir à bout. Au reste, vous pouvez compter d’autant plus sûrement sur ma vigilance, que j’ai le bonheur d’avoir reçu le jour dans cet endroit, et que je me sens, par conséquent, doublement obligé envers le lieu de ma naissance et envers son seigneur. »

« Vous êtes né ici ? » répliqua, avec surprise, la femme du colonel.

« Oui, madame. Mon père étoit le maître d’école Schurster, mort assez récemment. Quant à moi, je m’appelle