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Page:Fantasmagoriana (tome 1).djvu/255

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la tête de mort.

Calzolaro, parce que j’ai trouvé que ma profession va mieux sous un nom italien que sous mon nom allemand. »

Ces mots redoublèrent l’intérêt que le colonel et sa femme prenoient déjà à cet homme, qui paroissoit assez bien élevé. On savoit que le maître d’école, dont la population nombreuse du village avoit rendu la profession assez lucrative, poss édoit, en mourant, une certaine fortune ; mais qu’il avoit réduit son fils unique à une mince légitime, et nommé pour héritière universelle une jeune parente éloignée.

« Mon père, » dit Calzolaro, « ne s’est pas conduit envers moi comme il le devoit. Aussi crois-je devoir user des moyens que m’offre la loi pour attaquer son testament. Il s’y trouve quelques dé-