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Page:Fantasmagoriana (tome 2).djvu/119

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l’heure fatale.

tombe ; j’ai pensé que je devois m’occuper de mes intérêts dans ce monde et dans l’autre. J’ai fait mon testament, et je l’ai déposé entre les mains du magistrat. Cependant, depuis que j’ai pris un peu de repos à midi, je me trouve si forte et de si bonne humeur, que je crois avoir échappé au danger qui me menaçoit. »

« Mais, ma chère, » répondit Marie avec un ton de reproche doux et affectueux, « comment une nuit que l’on passe sans dormir, peut-elle remplir l’esprit d’idées aussi sombres ? »

« J’en conviens, et si j’ai eu des pensées sinistres, cette mauvaise nuit n’en a pas été la seule cause. Elle m’a trouvée tellement disposée que son influence étoit