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Page:Fantasmagoriana (tome 2).djvu/125

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l’heure fatale.

livres qui traitent des corps célestes, et quel ravissement lui causèrent les lunettes et les télescopes dont mon père lui fit cadeau, lorsqu’elle eut treize ans, pour célébrer le jour de sa naissance.

« Mais les progrès que cette science a faits de nos jours ne purent bientôt suffire à la curiosité de Séraphine ; au grand chagrin de mon père, elle s’entêta des rêveries de l’astrologie, et plus d’une fois on la trouva le matin occupée à méditer sur des ouvrages qui traitoient de l’influence des astres, et dont elle avoit commencé la lecture la veille au soir.

« Ma mère étant au lit de la mort, vouloit, je crois, adresser à Séraphine quelque représentation sur ce travers ; mais sa dernière heure arriva trop pré-