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Page:Ferdinand Genissieu - En prenant le thé (1868).pdf/14

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Introduction.

des années, pour ne pas m’intéresser également au succès d’un livre qu’on verra bientôt paraître sous vos auspices.

Ce succès n’est pas douteux ; j’ai le plaisir de vous l’annoncer, après avoir lu très attentivement le livre de votre ami, de cet ami qui est déjà le mien, puisqu’il est le vôtre, sans que je sache même son nom. Son livre, c’est un enfant qui va naître et dont vous êtes d’avance le parrain ; et moi, en raison de mon grand âge et de ma vieille expérience, je veux être la bonne fée qui présidait jadis aux naissances heureuses et qui portait bonheur au nouveau-né, en le douant de tous les dons réservés ici bas à quelques rares favoris du sort.

Si cet ouvrage traitait de politique, de bibliographie ou d’histoire littéraire, j’en ferais honneur, mon cher ami, au collaborateur anonyme de Quérard, au bibliographe consciencieux à qui nous devons les neuf volumes de l’Annuaire dramatique belge, à l’auteur de certaines piquantes brochures