Aller au contenu

Page:Ferdinand Genissieu - En prenant le thé (1868).pdf/15

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

iij
Introduction.

de circonstance qui ont eu tant d’influence sur des questions à l’ordre du jour en Belgique. Mais il s’agit ici d’un roman, et vous n’êtes pas romancier, ce me semble. On peut dire, il est vrai, que ce volume de fantaisie humoristique n’est pas tout à fait un roman et que vous avez bien eu part, s’il m’est permis de lever un coin du voile de l’anonyme, à un petit voyage En Ardenne, voyage philosophique et pittoresque, qui n’a pas moins d’humour et d’originalité que le Voyage sentimental de Sterne.

Il ne faut pourtant pas songer à vous attribuer la moindre complicité dans l’œuvre que vous me recommandez avec tant de chaleur. Voici qu’à l’instant même en feuilletant ces épreuves pour chercher un passage qui m’avait frappé, je découvre au bas d’une page, un nom, une signature, celle de l’auteur assurément : Ferdinand Genissieu. C’est le nom du coupable, et ce nom-là n’a pas encore été répété dans les litanies de la littérature ; je ne le trouve pas même inscrit sur