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Page:Ferdinand Genissieu - En prenant le thé (1868).pdf/216

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En prenant le thé.

t’aime… parce que tu es le cœur, et que… la lorgnette… c’était la tête.

— Ah ! merci…

— Petit mari, me dit après un instant ma petite femme, quelle heure est-il ?

— Minuit, chérie.

— Dis donc, je n’ai pas faim, moi, et toi ? Ne soupons pas, veux-tu ?

Et me prenant la main pour m’aider à me lever du fauteuil :

— Il y a déjà deux heures que la veilleuse brûle dans notre chambre, me dit-elle, et je tombe de sommeil ! Viens-tu ?