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Page:Ferdinand Genissieu - En prenant le thé (1868).pdf/217

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Sur l'oreiller.

SUR L’OREILLER.


UNE PAGE DE SOUVENIRS.


À pleines volées, dans le lointain, les cloches sonnaient leurs trois notes joyeuses.

Je l’entendais à travers les rideaux baissés, cette triple voix qui me rendait heureuse, et je l’entendais toute ravie, — les yeux à demi fermés.

Autour de moi tout était calme et silencieux : le gai soleil n’entrait que par rayons, et comme un hôte indiscret, à travers le bâillement étroit des rideaux ; vers le fond de la chambre, ma mère,