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Page:Ferdinand Genissieu - En prenant le thé (1868).pdf/47

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Entre cousins

Après un instant de silence :

— J’ai une idée, cousine, lui dis-je.

La jolie rieuse me prit le bras et m’entraînant :

— Elle est bonne ? — Dis vite.

Je lui contai ma trouvaille — et mon idée lui plut sans doute, car elle s’enfuit aussitôt vers la maison.

— Prépare tout ! me cria-t-elle. Je reviens, garde-moi cette cabine.

Les préparatifs que nécessitait l’accomplissement de mon idée une fois faits, je vins m’asseoir à l’ombre de la cabine, directement en dessous de la petite lucarne qui y donnait de l’air et du jour.

Cousine Berthe revint bientôt, et toujours courant, rieuse et folle, elle s’élança d’un bond et referma prestement la porte.

— Je suis là, cousine, lui criai-je, tout prêt à te passer un conseil.

— C’est bien, — c’est bien !

Oh ! je puis être bon à quelque chose, — j’ai un secret pour fermer la blouse, — je suis certain que tu ne…

— Allons donc ! monsieur, — les chiffons, — ça me connaît, — vous voulez en apprendre à une